Ne fais pas de suppositions : le 3ᵉ Accord Toltèque pour une paix intérieure retrouvée
- Anne-Sophie Bigerel

- 11 nov.
- 7 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 nov.
Vous est-il déjà arrivé de faire des suppositions sur ce que pensent les autres et d’en souffrir par la suite ? Rassurez-vous, ce travers est commun : notre esprit crée souvent des scénarios qui alimentent peurs et malentendus. Malheureusement, ces suppositions agissent comme un véritable poison émotionnel, générant stress et blocages intérieurs.
En développement personnel, on apprend que bon nombre de nos douleurs viennent de ces histoires que l’on se raconte à soi-même. Ce lien entre suppositions et émotions négatives est au cœur du 3ᵉ accord toltèque de Don Miguel Ruiz : « Ne fais pas de suppositions », un principe de sagesse ancestrale qui nous guide vers la libération émotionnelle et la paix de l’esprit.
Dans cet article, nous explorerons ensemble comment cesser de supposer pour retrouver un équilibre intérieur. Nous évoquerons aussi brièvement comment l’EFT (Emotional Freedom Technique), une méthode douce de libération émotionnelle, peut accompagner cette transformation en profondeur.

En quoi consiste le 3ᵉ accord toltèque « Ne fais pas de suppositions » ?
Le troisième des Quatre Accords Toltèques enseignés par Don Miguel Ruiz nous invite à ne plus présumer ni interpréter sans vérifier.
Concrètement, cela signifie d’oser poser des questions et exprimer clairement ses besoins, plutôt que de deviner les pensées d’autrui. Comme le résume Don Miguel Ruiz, il s’agit d’avoir le courage de communiquer clairement avec les autres pour éviter les malentendus, et de s’abstenir de toute interprétation infondée.
Personne ne peut lire dans les pensées : si quelque chose nous trouble ou nous paraît ambigu, mieux vaut éclaircir la situation par le dialogue. Ne pas faire de suppositions, c’est enfin accepter de ne pas tout savoir et accueillir l’idée que la réalité de l’autre peut être différente de la nôtre. Cet accord toltèque nous encourage ainsi à remplacer la projection par la communication, afin de créer des relations plus saines et authentiques.
Les racines inconscientes du besoin de supposer
Pourquoi avons-nous tendance à faire autant de suppositions ? Souvent, ce réflexe puise sa source dans nos peurs, blessures et croyances limitantes profondément ancrées. En effet, notre esprit, conditionné par d’anciennes expériences douloureuses, cherche à combler les incertitudes en imaginant des scénarios – hélas bien souvent négatifs. Par exemple, la peur d’être rejeté ou jugé nous pousse à anticiper le pire dans nos interactions.
Don Miguel Ruiz souligne que nous craignons d’être nous-mêmes et supposons systématiquement que les autres vont nous juger. Il partage l’exemple d’un projet qu’il hésitait à présenter par crainte d’un refus : en réalité, son idée a été accueillie très positivement, prouvant que sa supposition initiale était un poison infondé. Ce récit illustre comment nos blessures émotionnelles (ici la peur du rejet) créent des suppositions erronées.
De même, nos croyances limitantes forgées depuis l’enfance (« je ne suis pas assez bien », « les autres vont forcément me critiquer »…) colorent notre vision du monde et nous font prêter aux situations des intentions souvent imaginaires. Tant que ces peurs et croyances inconscientes dirigent notre mental, nous restons prisonnier(ère) de schémas anciens.
La bonne nouvelle, c’est qu’en prenant conscience de ces mécanismes, on peut s’en libérer : nos pensées automatiques ne sont pas des fatalités gravées dans le marbre, et un travail de guérison intérieure permet de transformer ces schémas en profondeur.
Les conséquences des suppositions dans notre vie quotidienne
Faire des suppositions n’est pas sans impact : ce mode de pensée peut entraver notre bien-être et nos relations dans de nombreux domaines de la vie. Voyons concrètement les conséquences de cette habitude toxique dans différentes sphères :
Vie personnelle : Les suppositions influencent d’abord la relation que l’on entretient avec soi-même. En interprétant chaque événement à travers le filtre du doute ou du négatif, on alourdit son esprit de préoccupations inutiles. Par exemple, si j’échoue à un projet et que je suppose d’emblée « je n’y arriverai jamais, je ne suis pas capable », je renforce une image de moi dévalorisée. Ces jugements hâtifs nés de croyances limitantes minent la confiance en soi et freinent notre développement personnel. À la longue, on risque de se sentir piégé dans un « rêve de l’enfer » intérieur où prédominent tristesse et auto-critiqueinter-valle.ch. En cessant de supposer, on apprend au contraire à s’accorder le droit à l’erreur et à l’imperfection, ce qui allège grandement notre esprit.
Vie affective (relations amoureuses et familiales) : C’est sans doute dans nos relations proches que les suppositions font le plus de ravages. Combien de malentendus entre conjoints naissent d’une simple interprétation erronée ! Par exemple, Sophie s’inquiète que son compagnon ne réponde pas à son message du matin ; elle suppose aussitôt « il doit m’en vouloir ou se désintéresser de moi ». Peinée, elle se renferme toute la journée, ce qui crée une tension palpable le soir venu. En réalité, son partenaire était simplement absorbé par une réunion imprévue – aucune mauvaise intention à son égard. En prêtant des intentions sans les vérifier, Sophie a généré seule sa souffrance. Ce genre de situation est fréquent : nous imaginons les pensées de l’autre, puis nous en faisons une affaire personnelle et nous nous blessons nous-même avec ces scénarios fictifs.
Par ailleurs, il arrive que l’on fonde toute une relation sur des suppositions, par exemple en pensant pouvoir changer l’autre avec le temps. Don Miguel Ruiz met en garde à ce sujet : beaucoup de personnes gaspillent des années dans l’illusion qu’elles parviendront à transformer leur partenaire, là où il serait plus sain de voir la personne telle qu’elle est réellement dès le départ. Lui-même admet que ce type de suppositions lui a coûté de nombreuses années d’errance affective.
Vie professionnelle : Au travail également, les suppositions peuvent saboter notre sérénité. Un email bref de votre supérieur, et voilà que vous supposez « il est déçu de ma performance » – vous ruminez, perdez confiance, peut-être adoptez une attitude défensive. Pourtant, l’interprétation initiale était peut-être fausse : ce manager était simplement pressé, sans arrière-pensée négative. De même, un silence en réunion, un collègue peu souriant un matin, et notre mental brode un film : « on ne m’apprécie pas, on doit me critiquer en coulisses ».
Ces présomptions non vérifiées créent du stress inutile, affectent notre estime de soi et parfois même nos performances. En équipe, elles peuvent mener à des malentendus ou à une mauvaise ambiance si chacun prête aux autres des intentions cachées. En arrêtant de supposer au travail, on développe une communication plus ouverte et on évite de monter en épingle de simples quiproquos.
Toute la tristesse et les drames qui polluent nos interactions professionnelles proviennent souvent de ce réflexe de supposition et d’interprétation hâtive. À l’inverse, clarifier les faits, oser demander un retour honnête ou exprimer son point de vue permet de désamorcer bien des problèmes avant qu’ils ne dégénèrent.
Cesser de supposer : une leçon de vie vers la liberté intérieure
Apprendre à ne pas faire de suppositions est un véritable chemin de libération et d’alignement intérieur. C’est une leçon de vie puissante : elle nous invite à changer notre regard sur le monde et sur nous-même pour gagner en sérénité. Lorsque nous lâchons prise sur nos présomptions, nous faisons l’expérience d’une liberté nouvelle. Plus besoin de porter le poids des « et si… » anxieux ni des scénarios catastrophes imaginaires. On réalise que la plupart de nos souffrances étaient auto-créées par le mental et qu’il est possible de s’en affranchir. La transformation se fait pas à pas, en cultivant de nouvelles habitudes plus saines.
Voici quelques clés inspirées par la sagesse toltèque pour intégrer cette leçon :
Observer sans interpréter : Prenez l’engagement d’accueillir les situations telles qu’elles se présentent, sans immédiatement coller un jugement ou un scénario dessus. Il n’existe que des faits neutres tant que notre mental n’y ajoute pas sa coloration. Une attitude d’observation bienveillante réduit l’emprise de nos filtres mentaux sur la réalité.
Oser poser des questions : Plutôt que de rester avec vos doutes, ayez le courage de demander des éclaircissements. Une simple question du type « Que voulais-tu dire par là ? » ou « J’ai senti telle chose, est-ce que je me trompe ? » peut dissiper une foule de malentendus. Cette démarche demande une certaine vulnérabilité, mais quelle différence avec l’angoisse de supposer à tort !
Exprimer ses ressentis et ses besoins : N’attendez pas que les autres devinent ce que vous éprouvez ou ce dont vous avez besoin – ils n’en sont pas forcément capables. Apprenez à nommer vos émotions et formuler vos besoins clairement. Dire calmement « J’ai besoin de soutien en ce moment » ou « Ce silence me fait me sentir inquiet, peux-tu me rassurer ? » évite bien des frustrations. Communiquer clairement est l’antidote numéro un aux suppositions.
Renoncer aux attentes irréalistes : Chacun est différent et personne ne réagira exactement comme vous le feriez. Abandonnez l’idée que « si l’autre m’aime, il devrait savoir ce que j’attends sans que je le dise ». Ces attentes tacites créent déception et ressentiment. À la place, choisissez d’accepter autrui tel qu’il est, dans sa différence. Vous gagnerez en tolérance et en paix intérieure.
Faire preuve d’empathie et d’ouverture : Souvenez-vous que derrière chaque comportement, il y a une histoire que vous ne connaissez pas entièrement. En adoptant une posture empathique, vous serez moins prompt(e) à imaginer des intentions négatives. Donnez aux autres le bénéfice du doute et choisissez la compréhension plutôt que la méfiance.
En intégrant ces principes, vous verrez fondre un à un les murs invisibles érigés par vos suppositions. Vos relations deviendront plus fluides, votre cœur plus léger. C’est un apprentissage quotidien – parfois vous retomberez dans le piège de supposer, mais l’important est de s’en rendre compte et de rectifier en réouvrant le dialogue.
Chaque fois que vous remplacez une supposition par une clarification réelle, vous faites un pas de plus vers la guérison intérieure et la confiance en la vie.
Conclusion : Passer à l’action – libérez-vous avec l’EFT chez Inner Peace
En conclusion, « Ne fais pas de suppositions » est bien plus qu’un adage spirituel : c’est un véritable art de vivre pour qui aspire à la paix intérieure et à des relations épanouies. En renonçant aux suppositions, vous choisissez de ne plus alimenter les drames inutiles ni les poisons émotionnels du passé Vous ouvrez la voie à une communication sincère, à l’authenticité et à la libération émotionnelle. Bien sûr, changer ces habitudes enracinées demande du temps et du soutien. C’est là qu’une approche holistique peut faire toute la différence.
Pour intégrer émotionnellement cet accord toltèque et déprogrammer les peurs ou croyances limitantes sous-jacentes, l’accompagnement par l’EFT peut s’avérer précieux. L’EFT, ou Emotional Freedom Technique, est une méthode douce qui combine la psychologie énergétique et l’acupression pour libérer les blocages émotionnels en profondeur.
Chez Inner Peace, nous proposons des séances d’EFT personnalisées afin de vous aider à transformer ces schémas intérieurs et à retrouver un alignement durable entre votre tête, votre cœur et votre vie.
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C’est avec joie et bienveillance que nous vous guiderons sur ce chemin de transformation. Rappelez-vous, la clé du changement est entre vos mains : en cessant de faire des suppositions, vous vous ouvrez à une vie plus libre, plus sereine et plus alignée.
À vous de jouer ! ✨





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